D’habitude ce qu’elle aime bien c’est aller courir aux aurores sur les hauteurs, quand beaucoup dorment encore. (Et moi aussi j’adore ça !)
Hier j’ai senti dans son sms son épuisement de fin d’année, sa douleur au cou, elle ne voulait pas annuler mais ne pas ajouter de l’effort à sa fatigue.
Alors j’ai honoré, et avec enthousiasme, mon engagement de prendre soin de chacune de mes clientes (est-ce que je ferais exactement de même avec mes clients ? Réponse dans un prochain post)
Donc le « sur mesure » au fond c’est quoi?
D’abord un réchauffement du trapèze par un « massage » sur la longueur du faisceau le plus douloureux… « t’es bien là? J’te fais pas mal? Souffle bien quand je passe dessus…etc »
Puis vibration 10 -12mn avec cet appareil génial que j’ai depuis un an -et que je prête très souvent-, parce que les vibrations à haute fréquence, ben ça DÉTEND les tensions musculaires vraiment. Immédiatement.
Puis quelques étirements actifs debout de tous les muscles qui relient la tête au buste, en expirant profondément.
Puis je l’ai allongée au sol les pieds collés au mur et j’ai fait pression sur ses épaules pour étirer encore la zone douloureuse.
Puis re debout je lui ai proposé d’appuyer elle-même hyper fort sur le point le plus douloureux en expirant bruyamment pour évacuer encore les noeuds de tension.
Et tout cela (ça a duré 1h) en la questionnant sur ce qui avait pu la crisper comme ça.
Elle a posé plusieurs choses: le boulot, la vie sociale, les nuits mal dormies…mais pour sortir du « subi » je l’ai accompagnée à identifier les curseurs qu’elle devait bouger pour réaligner son équilibre détente / stress.
« Précisément, comment tu fais différemment la prochaine fois? »
Parce que ce n’est pas parce qu’on SAIT ce qui nous tend qu’on sait comment en sortir (car il s’agit d’habitudes de fonctionnement on est d’accord )
Quand je suis repartie de chez elle on n’avait pas fait de « sport » mais j’étais légère et joyeuse, prête à enchaîner…
Prendre soin de chacune fait partie de mon boulot.
Et par l’exemple leur montrer qu’elles peuvent elles aussi prendre soin d’elles.