Est-ce que travailler sur soi est indispensable ?

C’est une question qui me vient souvent.

Le fait d’interroger régulièrement choix, posture de vie, équilibre, est tellement évident et naturel en ce qui me concerne, que je me demande s’il est possible de vivre bien sans au moins un de ces espaces de réflexion et de recul sur soi-même.

Ai-je tort?
Bien sûr que j’ai tort.

Certain(e)s jardinent, d’autres marchent, d’autres encore peignent ou font de la musique…et cela suffit à leur bien être. Complètement.

Et il y a tous ceux qui n’ont pas vraiment bossé sur eux. Et qui sont encore entravés dans les filets de leurs traits de personnalité non dégrossis (psychopathie, rigidité, masochisme, schizoïdie, oralité). Et ceux-là peuvent être difficiles à vivre.

Que faire quand on vit avec une personne qui n’a pas conscience d’elle-même ?
Il n’y a qu’une solution selon moi…
Travailler sur soi.

Aller parler de ce qu’on vit (mal) au sein de son couple, de son travail, de sa famille…prendre ses responsabilités, arrêter de se plaindre ou d’accuser les autres ou les circonstances, et aller bosser sur soi, voilà une attitude féconde!

En faisant cela on sort du déni et du « subi » et on commence à voir et sentir le changement.

Alors seulement l’autre s’ajuste, les circonstances s’embellissent, la vie retrouve son éclat, et l’énergie revient.

Dans un cas comme dans l’autre, il est toujours temps de remettre du mouvement dans son existence, « rien n’est définitif sauf la mort! » disait mon notaire, et il ajoutait « et on ne connaît pas l’ordre des morts ».

Tant qu’il y a de la vie il y a de l’espoir.
Ne restons pas figés dans nos habitudes.
On ouvre le cœur et on se lance…

Bonne journée sous le regard encourageant de cette vierge Marie resplendissante, capturée dans la petite église d’Auzon, un jour de réflexion avec mon amie D.

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