Il est tard et j’ai envie d’écrire.
Je cherche dans mes deux trois brouillons.
Je trouve ce tableau (une photo sublime, toutes les photos de toutes mes publis sont les miennes)
Je rentre d’une soirée où il a été question, entre autres, de littérature.
Sur le trajet retour j’écoute Étienne Klein et sa voix si profonde (une vraie voix de radio, le type est une pointure, un extraterrestre, un surdoué, passionnant, passionné)
J’arrive chez moi, aller se coucher…vite
Passage furtif dans une pièce dont un pan de mur est recouvert de cartes postales, sur l’une d’elles, un poème de Rimbaud, Sensation (lu par Luchini: un pur chef d’œuvre en huit vers, huit!!!)
À quoi ça sert je me demande, tout ça, la littérature, le ciel en feu, Rimbaud, Trotula de Salerne, Culture….
Si tu poses une liasse de billets verts d’un côté, et l’art de l’autre. Tous les arts.
Que choisis-tu? Me scandè-je à moi même.
Même pas une once d’hésitation…je choisis la pauvreté et Rimbaud qui fait de l’écho dans ma cage thoracique, plutôt que les tunnels de vente et la Martinelli Luce, je suis comme ça, pas configurée business model, mais soul twistée mi facteur Cheval mi Voutch.
Irréductible gauloise.
La fille qui m’accompagne de Cabrel
Maria qui sort du couvent pour réveiller son capitaine Von Trapp en chantant à tue-tête.
Manon des Sources avant la bouche de canard
Un mélange de toutes.
Unique. Désaxée. Marylin, Lara Croft, et Dory.
Essayez de me mettre dans une case après ça.
Bonne chance😄😄😄
Et bienvenue dans une AUTRE forme d’accompagnement, inclassable.
