J’y réfléchis depuis 25 ans.
L’équilibre, c’est le prisme que j’ai choisi et qui me semble le plus pertinent pour organiser pensée, choix et actes. Tout au bout de la chaîne se trouve l’être bien (que je préfère au galvaudé « bien être »).
Qu’est-ce qu’une vie équilibrée donc, et quels en seraient les critères d’observation?
Le sens qu’on donne à nos actions ? Les sensations qu’on ressent ? Les valeurs sur lesquelles on fonde nos choix ? Notre contribution au monde? La complétude de tous ces critères réunis ?
Chacun mériterait à lui seul un essai philosophique. Et bien entendu, ces critères varient en fonction de vous, qui me lisez à l’instant.
Il en est un que personnellement j’ai ajouté à la galerie il y a quelque temps maintenant : la contemplation.
Et cela ne s’est pas décidé par décret. Encore une fois c’est mon corps qui a imposé en douceur ce nouveau paradigme.
J’ai cessé peu à peu de décider avec ma tête ce qu’il fallait supprimer de mes to do lists, je n’ai pu qu’observer l’apparition de plus en plus fréquente de moments de contemplation dans le fil de mon existence speedée.
Presque comme si cela se faisait sans moi.
Trop de choses à faire?…et hop mon cerveau et mon corps ligués pour tout stopper et ensemble contempler, un paysage, un bout de texte, les contours d’un objet, un son, un calme… soudain.
Et je me suis rendue compte que contempler est un art de vivre.
Ce n’est pas le mouvement, en est-ce le strict opposé ?Ou plutôt le complément ?
J’opte pour la deuxième proposition. La contemplation est un REMÈDE au mal être, à la confusion, au stress, à la fatigue mentale (et physique), à la tristesse, à la colère, au doute.
Et peu à peu je la laisse s’installer confortablement dans mes séances. Elles se parsèment davantage de ces moments off, où l’on cesse de parler, où ce qui se partage n’est que « luxe, calme et volupté ».
Et vous que diriez-vous d’une balade d’étirements contemplatifs sur les hauteurs de Mirmande ?
Bon dimanche mes amis…🌸💖🌸