Intéressant, est-ce qu’un(e) ami(e) peut faire office de thérapeute ?
Je suis sûre que vous vous êtes déjà posé la question.
Un échange avec un(e) ami(e) peut énormément aider. Personne n’en doutera. Quelle est la différence alors?
Aller voir un professionnel de l’aide, quelqu’un dont c’est le métier, déclenche un changement de posture chez la personne qui fait cette démarche. Il y a un endroit où « on se tient » avec quelqu’un qu’on ne connaît pas. Au moins au début 😄
La relation est d’emblée dédouanée par le chèque qu’on va laisser, on ne peut donc pas se sentir en dette vis à vis de l’autre. Ça libère un peu le lien non?
Cet « autre » n’est pas censé s’épancher…l’espace est réservé à celui qui vient. Il n’y a pas de réciprocité au sens strict. On a de la place pour le chantier, mais pas toute la place non plus, faut pas pousser mémé dans les orties.
Le cadre du travail sur soi est bien délimité, c’est un contenant qui donne une forme au vécu thérapeutique (celle-ci peut être ascensionnelle, horizontale, en montagnes russes? En entonnoir? C’est un autre débat )
Il y a un effet placebo….oui, on « imagine » que l’autre SAIT, qu’il peut « lire » en nous et « voir » ce que nous-mêmes ne voyons pas. Et l’effet placebo, ça fonctionne !
On parle de transfert?
Dès qu’il y a relation humaine il y a transfert. Mais un pro est formé à ne pas se laisser embarquer dans ce transfert et c’est cela qui permet au patient de « travailler » correctement sur ses schémas relationnels récurrents.
Enfin, un pro peut compatir avec vous, mais à aucun moment il n’est là pour entrer dans votre souffrance, il reste en dehors d’elle, et c’est depuis sa place qu’il peut vous inviter à vous mettre en mouvement, même sans rien dire.
Et moi dans tout ça ?
Moi, j’accompagne les gens.
Ma posture est inclassable.
Mes accompagnements sont uniques, hors des différents champs de pratiques connues, ni coaching ni thérapie.
Et quand bien même, il s’y passe de sacrées aventures…
Ça vous tente?
Appelez-moi.
Je suis là.
Belle journée à vous