Notre corps est à la fois le contenant et la matrice de nos champs énergétique et émotionnel.
Étirer son corps libère les noeuds que nos muscles ont engrammés. En expirant on arrive aussi à défaire des points de douleur.
Est-ce suffisant pour qu’un travail s’opère à un niveau de conscience plus « infra »?
Je dirai que passer par le corps est un premier pas, pour permettre ensuite aux mots d’émerger à notre surface.
Verbaliser fait advenir la conscience.
En disant, je comprends.
Et lorsque tout se fait dans un même mouvement, on vit un genre d’insight. L’émerveillement d’une prise de conscience qui se produit simultanément dans le corps, l’esprit et la conscience. L’énergie libérée est chaleureuse, lumineuse, douce, éblouissante.
On goûte à la joie calme de se sentir connecté à sa propre humanité et dans le même temps à toute l’Humanité.
Ce qui peut naître de ce triple mouvement est unique. Le face à face thérapeutique ne le permet pas.
La seule ouverture corporelle non plus.
C’est la combinaison des deux qui peut le déclencher. Et le questionnement qui relie les deux est d’une puissance et d’une richesse dont je ne cesse de découvrir l’envergure chaque jour.
Notre corps est notre meilleur allié, le puits de nos éveils les plus beaux.
Mettons-nous à son écoute, soignons/le, aimons-le.